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Lettre(s) à la maîtresse de mon mari
30 janvier 2007

C'est pas parce que je divorce que je ne l'aime plus

J'ai cru que le plus douloureux serait de prendre la décision.
J'ai pris la décision et j'ai pleuré. Effectivement, c'était douloureux.

Quand il a fallu prendre rendez-vous avec l'avocate, j'ai cru que ce serait plus facile.
J'ai pris rendez-vous avec l'avocate et j'ai pleuré. C'était encore plus douloureux.

Quand j'ai été convoquée au Palais de Justice, j'ai cru que ça ne serait qu'une formalité.
Je suis allée au Palais de Justice et j'ai pleuré. C'était dix mille fois plus douloureux.

Je ne sais pas ce que me réserve la prochaine étape, mais je la redoute.
Je la redoute tellement...

Pourtant, j'irai jusqu'au bout parce que je l'ai décidé.
Et toi, petite institutrice de mes fesses, quel courage t'a-t-il fallu pour voler l'amour de ma vie ?
Je crois sincèrement que jamais tu n'auras assez de courage pour affronter toutes ces épreuves.
Le courage et toi, ça fait deux.

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Commentaires
B
On peut sentir ta douleur tout au long de c pages...Je te souhaite qu'elle se dissipe le plus rapidement possible
T
je suis sincerement dsl pour toi je sais ce que tu ressents malheureusement. J'ai vecu cela malheureusement. Mais je n'arrive pas a le mettre dehors. Par contre je suis aussi l'inverse depuis quelque temps (une maitresse) (enfin c'est fini maintenant) et je n'aurai jamais accepter que sa femme souffre comme moi j'ai souffert. Courage a toi
Lettre(s) à la maîtresse de mon mari
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